Je vous présente Nina, 2 ans, petit gabarit de 3,2 Kg mais tellement gourmande qu’elle en pèserait facilement 3 de plus si je l’écoutais.

Le problème commence un jour où Nina, toujours très propre sauf quand elle tient par-dessus tout à sortir et que je refuse pour diverses raisons (nuit, froid, pluie), commence à faire ses besoins dans un coin tout particulier de l’appartement. Sachant qu’il ne faut surtout pas mettre leur nez dedans, je la dispute en lui montrant ses saletés et je l’emmène dans sa litière comme pour lui dire « Dis, tu as une litière donc c’est dedans que tu fais, on est d’accord ? ».

Peu de jours après, même chose et toujours dans le même coin du salon (et se transformant peu à peu en diarrhée) et ce sur plusieurs jours mais en discontinu. Pensant qu’elle voulait nous punir parce qu’on la laissait enfermée, je n’y ai pas prêté attention en termes psychologiques et physiques, ce en quoi j’avais tort puisqu’elle recommençait.

Le jour vient où, inquiète, j’appelle un vétérinaire parce que Nina, qui avait pour habitude de manger comme quatre, laisse des croquettes dans et à côté de sa coupelle. On me conseille de lui faire boire du SMECTA et me dit qu’il faut attendre 36 heures pour lui donner de nouveau des croquettes. Temps me semblant à la fois énorme et disproportionné, je contacte Sandrine OTSMANE qui approuve ce que je pense et me conseille de lui donner de nouveau des croquettes et d’aller, avant tout, voir un vétérinaire pour déterminer s’il y a une cause physique avant de parler de cause psychologique.

Me voilà donc partie pour une distribution de croquettes et une « injection » (à la seringue et dans la bouche je vous rassure) de SMECTA, chose que je croyais folklorique mais ma puce étant un ange elle se laisse faire autant qu’elle peut. Je prends rendez-vous, sur les conseils de Sandrine OTSMANE, chez le vétérinaire qui l’a examinée et m’a rassurée : tout allait bien.

Depuis, ma peur qu’elle aille mal psychologiquement a disparu et ma petite Nina se porte à merveilles (si tant est qu’on puisse dire qu’elle était malade), continue à nous réclamer des kilos de croquettes dès qu’on rentre le soir, court toujours après les mouches et se rue toujours sur les oiseaux.

Madame Lerouge

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